Dans l’univers BDSM il y a une évidement la domination féminine telle que nous la connaissons tous et qui peut prendre plusieurs formes : bondage, humiliation, fétichisme des pieds, etc. La liste est longue et peut aller jusqu’à ce que l’on appelle la findom pour financial domiantion, autrement dit la domination financière.
Qui sont les moneymiss(es) ou moneymistress(es) ?
Ce sont des femmes qui ont du pouvoir naturel de domination sur les hommes ou des femmes qui ont compris qu’elles pouvaient exploiter des hommes soumis et/ou faibles. Parmi ces femmes on peut croiser des étudiantes, des femmes mûres, des escortes, des femmes sans activité et qui exploitent ce filon.
Qu’est-ce qu’un moneyslave ?
Un moneyslave est un esclave financier. C’est un homme qui prend plaisir à dépenser de l’argent pour une ou plusieurs femmes sans rien espérer obtenir en retour autre que sa satisfaction personnelle. Le moneyslave trouve son plaisir dans le fait d’être un pigeon et d’être insulté parce qu’il est pigeonné.
Un véritable moneyslave restera virtuel et satisfera sa déesse en achetant des cadeaux sur la wishlist Amazon ou en alimentant un compte PayPal par exemple. Si une relation de confiance s’instaure et si la Maîtresse et le soumise le souhaitent ils peuvent se rencontrer et la relation peut se transformer en moneyslavering réél. Ils pourront par exemple se rendre à un DAB (le soumis retire de l’argent au distributeur qu’il donne à sa Maîtresse) ou alors à un plan shopping où le moneyslave accompagnera sa dominante dans les boutiques et lui offrira des cadeaux (les fétichistes des pieds ou des chaussures adoreront offrir des chaussures).
On oublie le sexe avec le moneyslavering ?
Le moneyslavering c’est soumission et humiliation le sexe en moins. Il connaît un véritable essor grâce aux réseaux sociaux et est très répandu aux Etats-Unis. Il débarque en Europe en force avec un peu de retard. Sur les réseaux sociaux vous trouverez les annonces des moneymistresses qui dans leur profil s’adressent aux hommes avec des “Pigeons”, “larbins”, “valets”, “petites putes” ou encore “allez les putes, on sort la CB”, avec parfois (souvent) une orthographe qui laisse à désirer !
Au sein de la relation moneymiss / moneyslave, les apparences sont parfois trompeuses. Ainsi, selon certains psy, celui qu’on pense être le dominé est en fait le dominant. En effet, donner de l’argent c’est prendre le pouvoir, c’est garder la main sous couvert de soumission (il n’y a qu’à voir parfois les messages sur les réseaux sociaux de moneymisses qui réclament sans succès que les hommes « raquent » pour elles). Toujours selon les psychologues, cela peut être aussi un remède à l’impuissance de certains hommes qui réussissent ainsi à faire jouir les femmes en le satisfaisant avec de l’argent alors qu’ils ne le peuvent pas physiquement.
