Cet article est destiné aux curieux, à celles et ceux qui veulent mettre un peu de piment dans leur sexualité et pas aux adeptes convertis au BDSM !
La soumission est un jeu consenti …
En effet pour jouer il faut être deux (ou plus) et cela suppose l’accord des deux partenaires. Le soumis peut être aussi bien homme que femme. Mais la soumission suppose la confiance et la complicité. Cela dit faire ça avec un partenaire d’un soir peut être très excitant, mais attention aux mauvaises surprises et aux dangers !
La soumission n’est pas la contrainte. Contraindre son partenaire à une pratique sexuelle constitue une agression, sauf si cela a été évoqué et que cela fait partie du jeu (fantasme du viol), c’est pourquoi il faut toujours définir les limites du jeu avant de pratiquer.
… qui peut prendre différentes formes
Bondage, fessée, langage crû, obscène ou raffiné, port de certaines tenues (Nylon, vinyle, tenue de pute, nu(e), sous-vêtements sexy, créer des scénarios, tenir son partenaire en laisse, contrôle de l’orgasme, léchage de pieds, etc. C’est sans fin, laissez votre imagination vagabonder.
La personne soumise détient le pouvoir
Contrairement aux apparences et à ce que les débutants pensent, il n’existe pas de bon Maître ou de bonne Maîtresse sans un ou une soumise de qualité qui décide d’obéir et qui accepte de se plier aux exigences. C’est pourquoi il faut que le jeu soit consenti et qua ça reste un jeu.
Les femmes peuvent être féministes et soumises
En effet la pratique de la soumission n’a rien à voir avec l’égalité des sexes. Cela n’a rien à voir avec la personnalité. On peut décider de se soumettre parce qu’on a envie de s’abandonner. Beaucoup de soumis et de soumises sont d’ailleurs des personnes de pouvoir.
Ce n’est pas une pathologie
Si vous voulez être soumis ou dominant, vous n’êtes pas une personne anormale et vous n’êtes surtout pas malade. Inutile donc d’aller voir un psy pour lui exprimer vos fantasmes de soumission ou de domination.
Des raisons psychologiques
Sans faire de la psychologie de bazar, pour certains le plaisir de soumission pourrait être lié à un retour au début de notre existence, lorsque nous n’étions encore que des nourrissons complètement soumis au bon vouloir de nos parents, sans aucun pouvoir de décision ni d’action.
La mise en scène
La soumission peut reposer sur la mise en scène. Celle-ci peut être raffinée avec un décor somptueux (belle chambre d’hôtel, joli décors, bougies, etc.), plus cliché (donjon, manoir) ou plus glauque (cave, geôle, prison). Quelle que soit la mise en scène choisie, elle joue son rôle dans l’excitation ressentie.
Source d’orgasme
La soumission favorise l’abandon et peut être vécue comme une expérience de lâcher prise. Si vous faîtes une confiance aveugle à votre partenaire, vous pouvez vous abandonner totalement. Si vous pratiquez avec un ou une inconnue – à vos risques et périls (dans ce cas, laissez toujours à une personne de confiance des informations sur votre rencontre) – l’excitation peut être aussi à son comble et déboucher sur un orgasme (sauf s’il est interdit, mais ça c’est une autre histoire).
La récompense
Le soumis est là pour faire plaisir à son Maître ou à sa Maîtresse, il doit tout faire pour le ou la combler. Lorsqu’il y parvient il est alors récompensé en fonction des envies de son dominant. Cette récompense peut prendre la forme d’une autorisation à se laisser aller à jouir pendant un rapport sexuel ou pendant un jeu solitaire ou à effectuer une action qu’il apprécie particulièrement.
La punition
Lorsque le soumis, au contraire, échoue ou désobéit (parfois volontairement lorsqu’il recherche la punition), le Maître ou la Maîtresse le punit alors. De la privation d’un plaisir apprécié au châtiment corporel de type fessée ou séance de fouet, badine ou cravache, les punitions sont encore une fois adaptées à la relation.